Le transport public, ce secteur névralgique, n’est pas encore sorti de sa léthargie. Le trafic ferroviaire, a-t-on appris d’une source autorisée auprès de la Sncft, ne reprendra son rythme normal qu’à la fin de ce mois. D’ici là, comment faire pour regagner son lieu de travail ? Les ouvriers et les ouvrières qui peinent, quotidiennement, à se déplacer se trouvent dans l’embarras du choix : y aller à ses propres frais ou demeurer confinés ?
Le début du confinement progressif n’a pas été parfait. Le plan d’exécution semble mal étudié. En clair, la reprise de la vie active a été marquée dans certains régions et endroits par l’ambiguïté, l’incohérence et l’improvisation. L’esprit de conscience et de vigilance dont on devait faire preuve en cette pleine crise sanitaire faisait quelque part défaut ! Le transport public, ce secteur névralgique, n’est pas encore sorti de sa léthargie. Le trafic ferroviaire, a-t-on appris d’une source autorisée auprès de la Sncft, ne reprendra son rythme normal qu’à la fin de ce mois.
D’ici là, comment faire pour regagner son lieu de travail ? Les ouvriers et les ouvrières qui peinent, quotidiennement, à se déplacer se trouvent dans l’embarras du choix : y aller à ses propres frais ou demeurer confinés, en attendant le train qui ne viendra pas ? Faudrait-il imaginer d’autres solutions : covoiturage ou location d’autres moyens de transport. D’autant qu’il n’est pas aussi vrai que de tels recours sont toujours à portée de main. L’on parle d’une catégorie socioprofessionnelle qui a du mal à gagner son pain quotidien. Il serait ainsi aberrant de lui demander d’être au travail, sans lui fournir les conditions appropriées. La balle est dans le camp des patrons, qui n’hésitent pas à harceler leurs ouvriers et les forcer à répondre présent, et de la Sncft.